Il a dit je veux marquer mon territoire
Certes il ne pensait pas ces mots tellement forts
Pourtant il n'avait nullement tort
Car il a envahi mon cœur, mon âme et mon corps
Et depuis je suis devenue sienne et je reste malgré les remords
On me dit de tourner la page...
Milles fois je l'ai tourné
Mais dites-moi à quoi ça sert d'abord
Si les mots s'arrachent et s'écrivent à nouveau malgré tous mes efforts
Parfois je fais semblant d'oublier
Mais je ne mens qu'à moi-même
Je ne sais pas trop mais je sais que je l'aime
Condamnée à jamais par cet amour... prisonnière de mes poèmes
Il revient me torturer
À chaque fois que j'essaie d'oublier
Comme cette fois où j'ai rencontré cet homme
Qui n'avait rien de particulier
Sauf ce parfum d'Azzaro
Le parfum de mon chéri
C'était un soir triste de l'automne
Le ciel gris comme mon cœur meurtris
Un sentiment incompris
Vint caresser mes blessures à peine guéries
Quand les gens semblaient précipiter pour rentrer chez eux
Où les attends un accueil chaleureux
Etre entourés par ses chers et amoureux
Moi je sais que personne ne m'attend
Peut être mon pc, ma tasse de café et mon petit croissant
Je marchais tout doucement
Avec mes pas lourds et nonchalants
Alors c'est là que l'homme passa prés de moi
Son parfum m'enveloppa
Et je me suis retrouvée dans tes bras
Comme une abeille enfermée entre les pétales d'une fleur ... je fus
le temps ne s'écroula plus...
Je mourus et je su
Que l'un de nous trois devait mourir
Lui moi ou mon espoir
Je l'aimais trop pour lui souhaiter la mort
Mon espoir survivra encore et encore
Alors c'était moi qui devrais subir ce sort
Peut être difficile à y croire
Mais parce qu'il a marqué à jamais son territoire

Nov 2007